de miss Aline pour ne pas prendre sa cause chaleureusement.
Miss Aline fut réellement surprise d’une pareille proposition, et parut vouloir demander quelque temps pour réfléchir.
— Ce serait une folie, ma chère, de refuser, pensez que pour le moment vous dépendez des autres, et réfléchissez aux avantages qui vous sont offerts. Il n’y a pas à hésiter un seul instant. Il viendra demain, et j’espère que son éloquence amoureuse décidera rapidement la question en sa faveur.
Ma pauvre Aline se mit à fondre en larmes disant que c’était trop subit, et qu’elle était mal préparée pour prendre aucune décision. Cependant elle allait y penser très sérieusement de manière à pouvoir donner une réponse le lendemain. Ma mère, voyant qu’elle était très agitée par ce qu’elle venait de lui proposer, lui dit très amicalement :
— Donnez vacances aux enfants cet après-midi, et je vous conseille de vous retirer dans votre chambre pour écrire à votre mère qui est veuve, racontez-lui ce