Page:Le roman de la luxure, tome 2, Miss Aline, 1903.djvu/51

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 45 —


rêver à cette délicieuse nuit de fouterie voluptueuse.

Elle revint encore trois fois pendant les six nuits qui suivirent ; chaque fois nous recommencions nos jouissances mutuelles qui paraissaient toujours augmenter d’intensité. En venant me trouver pour la cinquième fois, elle me dit :

— Cher Charles, je suis seulement venue pour t’embrasser et te dire que je ne peux pas rester.

— Ne pas rester ! m’écriai-je, et pourquoi pas, bien-aimée miss Aline ?

— Je ne suis pas bien, mais je ne peux pas t’en dire plus long.

Je sautai à bas du lit et la pris dans mes bras ; puis, portant ma main sur sa motte superbe et bien fournie, je m’aperçus qu’elle était couverte d’un linge. Je me rappelai de suite que ma bien-aimée madame Benson avait été de même. Je remarquai aussi l’odeur particulière de sa respiration, mais jouant l’ignorant, je demandai ce qui était arrivé à ma chère petite grotte.

— Je ne puis t’en dire plus, mon cher enfant, si ce n’est que je serai obligée de ne