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serait la ruine pour toujours. Je risquerais tout pour te posséder, mon enfant bien-aimé, je n’aurais aucune crainte d’être découverte, si cette découverte ne devait pas nous séparer pour toujours. Cette idée seule, mon Charles chéri, n’est pas supportable. Je ne pourrais plus vivre sans toi.

À ce moment elle passa ses bras autour de mon cou et fondit en larmes.

J’ai déjà décrit l’effet des larmes sur mon membre mal élevé, qui, pendant que je consolais et jurais un amour éternel à ma maîtresse bien-aimée, sortit de sa retraite et se montra nu dans toute sa gloire. Je pris sa douce et magnifique petite main et le lui fis empoigner. Elle le serra étroitement, et le regardant en souriant à travers ses larmes, elle dit :

— Mon Charles, quelle grosse affaire ça est. Je me demande comment il a pu entrer dans moi sans me tuer.

Vous allez bientôt vous en rendre compte, dis-je.

Et changeant de place, je la renversai, relevai ses jupons et l’enfilai en un instant. Elle me pria d’aller doucement et de faire