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plus désobéissant que jamais. Miss Frankland était furieuse ; à quatre heures elle m’ordonna de rester et fit sortir mes sœurs. Elle ferma alors la porte à clef, sortit de son pupitre un formidable paquet de verges et me fit approcher d’elle ; je le fis, réellement un peu effrayé, car elle paraissait très en colère et très, déterminée. Je m’approchai à ses côtés.

— Maintenant, Charles, dit-elle, votre conduite pendant ces deux ou trois derniers jours a été telle, qu’il ne m’est pas possible de la supporter ; votre mère m’a donné plein pouvoir pour vous punir très sévèrement quand vous le mériteriez ; vous êtes d’un âge qui me faisait espérer que vous ne m’auriez jamais obligée à en arriver à vous punir ainsi, mais je suis, fâchée de voir que vous avez trahi mes espérances. Je vais vous punir maintenant, soumettez-vous gentiment, sans cela je vous punirai encore plus sévèrement. Déboutonnez-vous et laissez tomber votre pantalon.

Je vis qu’il fallait me soumettre, mais à ce moment, j’avais réellement si peur d’elle, que ma pine n’avait pas la plus petite érection.