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voyait pas les os du cou, ce qui est une grande beauté pour une femme. Elle s’était évidemment mise toute nue pour se servir du bidet, mais la longueur de la fente ne me permettait pas de voir l’endroit de la chambre où elle s’en était servi. Je remédiai à ce défaut le lendemain, et la nuit suivante j’en fus récompensé par un coup d’œil des plus charmants.

On peut supposer que je ne me laissai pas surprendre par le sommeil, et je fus à mon poste aussitôt que je l’entendis entrer dans la chambre. Je me mis de suite à genoux, l’œil au trou, et je la vis quitter sa chemise sans hésitation. Elle arrangea alors les magnifiques cheveux de sa tête, les brossant aussi loin qu’elle pouvait étendre le bras ; après les avoir bien brossés et peignés, elle les réunit et les roula en un gros rouleau derrière sa tête, puis se lava les mains et tira le bidet qu’elle remplit d’eau. Elle se tenait en face de la table à toilette, ayant deux bougies de chaque côté, de sorte que je pouvais admirablement voir son ventre extraordinairement couvert de poils aussi noirs que du charbon et dont les bou-