Ils ont’ tous deux l’ai r très fatigué, et se
tiennent tranquillement debout sur un terrein
un peu élevé , au delà duquel est un
grand pré terminé par un village qui s’é»
tend depuis le bord droit jusqu’au milieu
de la planche. Parmi plusieurs vaches qui
pâturent dans ce pré , on en distingue particulièrement
deux qui sont vers la droite,
et dont l’une est debout, l’autre couchée.
A la gauche de l’estampe s’élève un arbre
sec et presque entièrement écorcé, auquel
tient une haie qui s’étend jusqu’au
bord gauche de la planche. Au bas de l’estampe ,
un peu vers la droite , on lit : Paulus
Potier f. 1602.
Largeur : 8 pouces , 8 lign. Hauteur : 5 pouces, 8 lign.
5) On voit à la droite de cette estampe un cheval élancé et amaigri de faim et de travail. Il est vu de profil et dirigé vers la gauche. Ruiné des jambes, il a la tête baissée , les yeux à demi fermés et la queue dépilée et rongée. A une petite distance à gauche, on voit un cheval mort couché à travers d’un chemin qui conduit au milieu de l’estampe, en tirant vers le fond. Ses