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avec les teintes presque effacées et grises de Teau-forte , qu’on ne peut-être étonné , si la plus grande partie des amateurs les regardent comme un griffonne rnent téméraire ajouté après coup par quelque maladroit. Le moyen de dissiper Terreur en pareille occasion, c’est de confronter Tépreuve supposée retouchée avec une autre épreuve dont la vigueur soit franche : les mêmes traits et les mêmes hachures se feront également remarquer dans Tune et dans l’autre, et Ton se convaincra qu’il n’y a rien d’ajouté à celle qui est foible ; on verra clairement que le tems seul en a détruit l’harmonie.

On n’a qu’un très petit nombre de planches qui aient été effectivement retouchées au burin postérieurement et par des mains étrangères, mais ces retouches n’ont eu lieu que dans les devants couverts d’ombre , rarement dans les troncs d’arbres , jamais dans le feuille.

Celles qu’on a essayé de faire revivre, non par le burin , mais par Teau-forte , sont les plus nombreuses. Les amateurs peu exercés s’y méprennent souvent, et séduits par leur vigueur, ils croient y re-