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OEUVRE


touffus qui s’élèvent jusqu’au haut de l’estampe , et parmi lesquels on en remarque particulièrement un très gros dont les racines sont arrosées par l’eau. Le bord opposé est pareillement garni d’un bois épais , mais celui-ci y laisse, le long du ruisseau, un chemin sur lequel on voit, une femme qui porte un paquet rond et plat sur sa tête , et un autre semblable sous son bras droit ; à sa gauche, un homme armé d’une hallebarde et accompagné d’un chien , et à sa droite, un paysan avec un sac sur son dos. Ces trois voyageurs marchent de front, dirigeant leurs pas vers la droite de l’estampe. A côté du paysan on distingue un arbre tellement incliné sur le ruisseau , que les extrémités de ses branches viennent se mouiller à la surface de l’eau. Sur le devant à droite, dans une des parties de la rive , basse en cet endroit , et percée par l’eau en différentes manières, est écrit : Ruisdael.

Largeur : 10 pouces. Hauteur : 6 pouces , 10 lign. [1])

  1. Il y a dans le cabinet de Mr. le Comte de Fries une épreuve extrêmement rare de ce morceau. En voici les différences les plus remarquables, imo, Presque toute la partie