turel des attitudes, quelques difficiles qu’elles
soient. En examinant sa pointe , on y
admire la main d’un artiste consomma dans
la pratique du dessin , et dans le maniement
du crayon : le moindre trait , chaque
point sert à l’expression de caractère ,. et
semble être indispensablement à sa place.
Personne n’a jamais su mieux rendre la
laine des moutons, et mieux en entrecouper
les parties : le fleuret, les locquets et
le riflart de ces animaux , le poil et les lou-<
pes de chèvres , tout enfin y est traité différemment ,
et tout porte également l’empreinte
de la plus frappante vérité.
Ce qui ajoute encore à la beauté de ces groupes d’animaux , c’est que //. Roos les a placés dans de très jolis fonds : un agréable paysage , quelques fois un beau tronc d’arbre , une partie de haie , des ruines antiques, des fabriques, une plante à grandes feuilles sur le devant , et différens autres accessoires , toujours employés à propos, et gravés avec une pointe spirituelle et délicate, rendent ces belles pièces encore plus intéressantes , et élèvent , pour ainsi dire , chacune d’elles à la perfection d’un tableau dont la composition est entière.