différentes. Les numéros 3, 4 et 6 montrent
une pointe maigre et un peu tatonnée, tandis
que les numéros i , 5 -et 8 sont gravés
dune manière plus large et plus hardie.
Les numéros 2 et 7 ont quelque ressemblante
avec ces dernières pièces , mais la
taille y est moins spirituelle et elle décèle
une toute autre main. Les numéros 9 et
10 enfin sont exécutés d’une pointe qui ne
paroit avoir rien de commun avec toutes
les pièces précédentes : le dessin, y est encore
moins correct que dans ies numéros 4
et 6, et la taille annonce encore plus d’inexpérience.
Cette quadruple différence est si
essentielle qu’elle s’oppose à ce qu’on puisse
attribuer toutes ces estampes à un seul
maître ; nous sommes au contraire persuadés,
qu’elles ont été faites par quatre maîtres
tout-à-fait différens. Nous ne saurions
les nommer avec certitude, mais nous ne
croyons pas risquer des conjectures mal
fondées, en attribuant à Pierre de Laar les
Nros. 1 , 5 et 8 , dont nous expliquons les
lettres P Y H par Pierre van Harlem, nom
qu’on a aussi donné à cet artiste , et les
numéros 9 et 10, dont les lettres P v H.
sont différentes des précédentes, en ce que
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OEUVRE DE P. V. H.