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meurs, qui, par la suite, doivent disparaître d’elles-mêmes.


DES TUMEURS ET APOSTUMES.

Commencez par la saignée, pour diminuer le volume du sang dont le cours est arrêté dans la partie attaquée ; examinez ensuite, dans les vingt-quatre heures, si l’humeur est fixée : car, après la saignée, elle peut changer de place et se dissiper peu à peu. Graissez la partie enflée une fois le jour avec de l’onguent de basilicum chaud, pour provoquer la suppuration ; et, s’il est nécessaire, faites ouverture quelques jours après pour faire écouler les matières, si toutefois il y en a ; pansez ensuite la plaie, comme nous l’avons indiqué à l’article, Plaies, page 14.

DES VERS DE BOUVIER

Ces vers se forment ordinairement entre cuir et chair, et sont presque de la grosseur du pouce, quelquefois en si grande quantité que l’animal en a jusqu’au cou et aux jambes, ce qui produit toujours l’étisie.

Remède. — Saignez l’animal deux fois en huit jours, à la jugulaire ; et à mesure que les vers ont fait un trou au cuir, imbibez-le d’huile d’olive, deux fois par jour. Ne pouvant supporter l’huile et ne tardant pas à percer le cuir, ces insectes s’empressent de sortir. On fait sortir les vieux par les trous déjà faits, en pressant le cuir avec les doigts.