Page:Le parfait bouvier, trésor du laboureur, 18xx.djvu/30

Cette page a été validée par deux contributeurs.
[27]

cataplasme sur des étoupes, composé de suie grasse broyée et passée au tamis, incorporée dans des blancs d’œufs, procédé que l’on suivra, tous les jours, jusqu’à ce que l’on puisse décharner le peloton de mauvaise chair : il se tire avec le doigt ou le couteau, après quoi il reste un creux dans lequel mettez deux ou trois fois, sans enveloppe, du tare. Incorporez ici de la poudre à dessécher dont voici la recette :

½ Once de mine de plomb,
3 Gros de vert-de-gris,
½ Once de blanc de céruse,
2 Gros de sucre blanc,
3 Gros de litarge d’or,
½ Once de poivre ;

Le tout réduit en poudre et mêlé ensemble.

Clou dans le pied, épine, esquille de bois, ou petit amas de pus.

Après avoir tiré d’abord tous les corps étrangers, faites ouverture à la corne sur le mal, afin de laisser les matières s’écouler, au lieu de séjourner dans cette partie. Introduisez dans cette ouverture de l’huile d’aspic chaude, ou suif avec du poivre, que vous faites bouillir dedans avec des pinces à feu rouges : répétez l’opération jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de matière.

Dans le cas où la matière aurait séjourné, et viendrait à sortir par la couronne du pied, on mettra autour de la couronne le restringent désigné à l’article Gros galet, ayant soin de tenir l’ouverture faites sous le pied, toujours ouverte pour en faci-