Dans La Noblesse de France aux Croisades par Roger, on trouve :
1re Croisade (1096-1145) | |||
Jean d’Houdetot | Normandie | { | Musée de Versailles. |
Colard d’Houdetot | d° |
Le nom de Houdetot figure bien dans les salles du Palais du Grand Roi avec l’écu d’argent à six porcelets de sable, porté alors. Si, par la suite, les descendants de ces Croisés remplacèrent les porcelets par une bande de Paillé, c’est qu’apparemment cette panne, dans l’esprit de tous, rappelait d’une façon toute particulière le glorieux souvenir de la Croisade.
Masquerel. — D’argent, à la fasce d’azur, diaprée de trois médaillons d’or, celui du milieu chargé d’une aiglette éployée, les deux autres de deux lionceaux, celui à dextre contourné, et accompagnée de trois roses de gueules.
Tesson. — Fascé d’azur et d’argent ; la fasces d’azur diaprées chacune de trois médaillons d’or, celui du milieu chargé d’un lionceau, les deux autres d’une aiglette éployée ; les fasces d’argent chargées de douze mouchetures de sable, 5, 4 et 3.
Pour ce dernier blason, attribué par Chevillard aux Tesson modernes, nous avons en notre possession un modèle authentique du Paillé des richissimes et puissants Barons féodaux de ce nom. Cette pièce est un carreau de brique armorié, trouvé dans les mines du château de la Roche-Tesson[1], situé à une lieue au nord de Villedieu et démoli, en 1427, par le duc de Glocester, comme vieux et insoutenable.
Il avait été confisqué, en 1344, par Philippe de Valois sur Jean Tesson, décapité à Paris pour crime de lèse-majesté, ayant été accusé d’avoir favorisé messire Geffroy de Harcourt. Outre la confiscation de ses biens, il s’ensuivait encore la perte de la noblesse pour sa postérité. Mais son fils, Jean Tesson, se trouva plus tard réhabilité.
- ↑ La baronnie de La Roche-Tesson en La Colombe remontait au duc Rollon et s’étendait aux paroisses de Montabot, Percy, Chevry, Lorbehaye, Maupertuis et Le Chefresne.