Du reste, le nom d’Hermines vient de celui des Arméniens ou Hermins, habitants de l’Hermenie ou Arménie, en Asie-Mineure.
En parcourant attentivement l’album du Nobiliaire de Normandie, fait et dressé sur les recherches de MM. les Intendants depuis l’année 1666, par Jacques-Louis Chevillard, fils, généalogiste, album qui renferme plus de 2.600 écussons gravés vers 1720, nous n’avons pu en trouver que quatre avec des pièces honorables de Diapré olim Paillé.
Ils appartiennent aux familles Brisard, Houdetot, Masquerel et Tesson.
Voici comment ils sont blasonnés dans le Nobiliaire de Magny, d’après Chevillard. On remarquera qu’il n’est plus question du Paillé. Ce mot tout court est sans doute devenu insuffisant puisque les traités de Blason n’ont point rangé le Paillé au nombre des émaux. — Là est la cause de tout le mal ; c‘est ce qui fait que l’on a oublié, puis dénaturé cette figure. — Dès lors, il faut blasonner en détail la pièce de Paillé, sans tenir compte de son titre spécial, et, comme une pièce quelconque, chargée et surchargée. Le mot de Diapré n’est plus employé dans son sens héraldique ; il l’est avec la signification d’orné, décoré :
Brisard. — Fascé d’azur et d‘argent ; les fasces d’azur chargées chacune de trois médaillons avec leur chaîne d’argent, et les fasces d’argent de trois mouchetures de sable.
Il y a des lacunes dans ce blason. La gravure de l’album de Chevillard le représente : Fascé d’azur et d’argent ; les fasces d’azur chargées chacune de trois annelets reliés par des chaînons et renfermant, celui du milieu une aiglette, et les deux autres un lionceau, le tout du second émail ; les fasces d’argent chargées chacune de trois mouchetures de sable. — Ce sont, à peu de choses près, les mêmes armes que celles des Tesson.
Houdetot. — D’argent à la bande d’azur, bordée d’or et chargée d’une chaîne de trois médaillons du même, celui du milieu chargé d’un lion, et les deux autres d’une aiglette.