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AVIS DES ÉDITEURS


Le général McClellan, a dans un discours récent, tenté de flétrir un nom vénéré sur le sol canadien, à propos d’un fait historique dont les détails jusqu’à présent ne sont connus que d’un petit nombre : la presse américaine, à quelques exceptions près, s’est complu à faire circuler la calomnie. À quel journal incombait de préférence le soin de réhabiliter la mémoire de l’héroïque soldat dont le sang arrosait notre sol en 1759, qu’à celui qui, dès son début, en 1808, s’acquittait énergiquement de cette douce tâche ?

Il y a un demi-siècle, notre devise était : « nos institutions, notre langue et