III
les empreintes du toucher
Nous avons reconnu, grâce aux empreintes, le rôle que la correspondance des contacts joue dans notre écriture.
Ayant préalablement recouvert de papier blanc un porte-plume en liège que nous employons en raison de sa légèreté et de ses dimensions, nous avons réalisé des empreintes qui nous ont permis d’établir les faits suivants :
I. — Lorsque nous tenons la plume avec la main droite nous obtenons entre le contact du pouce et les quatre contacts des autres doigts, même du quatrième et du cinquième posés sur le papier comme appui de la main, le même croisement de l’attitude de préhension que celui représenté par les deux empreintes, fig. 9, page 16.
II. — Lorsque nous tenons la plume de la main gauche, cette correspondance transversale des empreintes disparaît, car il s’établit entre les contacts des quatre derniers