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qui ne fut pourtant pas puni comme il l’aurait mérité, parce que Dieu, qui est bon et miséricordieux, voulut seulement lui donner une leçon. On m’a assuré qu’il en a profité.

Il se nommait Maximin, et son père s’appelait Gervais. Ce dernier était un honnête charpentier qui gagnait sa vie en travaillant : il était assidu à son ouvrage, et ne demandait jamais au-delà de ce que valait son travail. Il tomba malade, et vous savez que la maladie augmente les dépenses d’un ménage. Il manqua d’argent ; il se rappela qu’un homme qui l’avait occupé, lui devait la somme de dix-huit francs ; et, quoiqu’il attendit d’ordinaire qu’on lui envoyât son argent, il