dre ensemble l’engagement de mettre désormais en commun dans une cassette notre gain et de le partager entre nous, en toute impartialité, à notre retour à Iskandaria. Comme aussi nous devrons nous promettre que celui d’entre nous qui trouvera de l’ouvrage sera obligé de subvenir à l’entretien de celui qui ne pourra rien gagner ! » Le barbier Abou-Sir ne lit aucune difficulté pour reconnaître la légitimité de ces conditions ; et tous deux alors, pour sceller leurs mutuels engagements, récitèrent la Fatiha liminaire du Korân…
— À ce moment de sa narration, Schahrazade vit apparaître le matin et, discrète, se tut.
LA QUATRE CENT QUATRE-VINGT-HUITIÈME
Elle dit :
… et tous deux alors, pour sceller leurs mutuels engagements, récitèrent la Fatiha liminaire du Korân. Après quoi, l’honnête Abou-Sir ferma sa boutique et en remit la clef au propriétaire, qu’il paya intégralement ; puis ils prirent tous deux le chemin du port et s’embarquèrent, sans aucunes provisions, sur un navire qui mettait à la voile.
Le destin leur fut favorable durant le voyage, et leur vint en aide par l’entremise de l’un d’eux. En