rent en quatre parts, Et le vieillard donna une part à chacun de ses enfants, garda pour lui la quatrième part et dit : « Tout cela était mon bien, et je l’ai divisé entre eux de mon vivant, pour qu’ils n’aient plus rien à me réclamer ni à se réclamer entre eux, et qu’à ma mort ils n’aient point à être en désaccord. Quant à la quatrième part que j’ai prise, elle doit revenir à mon épouse, la mère de ces enfants, afin qu’elle puisse subvenir à ses besoins ! »
Or, peu de temps après, le vieillard mourut ; mais ses fils Salem et Salim ne voulurent point se contenter du partage qui avait été fait, et réclamèrent à Jouder une partie de ce qui lui était revenu, en lui disant : « La fortune de notre père est tombée entre tes mains…
— À ce moment de sa narration, Schahrazade vit apparaître le matin et, discrète, se tut.
LA QUATRE CENT SOIXANTE-SIXIÈME NUIT
Elle dit :
« … La fortune de notre père est tombée entre tes mains ! » Et Jouder fut obligé de recourir contre eux aux juges, et de faire comparaître les témoins musulmans qui avaient assisté au partage, et qui témoignèrent de ce qu’ils savaient : aussi le juge empêcha-t-il les deux frères de prétendre à la part de