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histoire de dalila-la-rouée…
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fille mienne, je n’ai rien à craindre de tous ceux-là, du moment que Hassan-la-Peste n’est pas avec eux ; car Hassan est le seul homme à Baghdad dont je redoute la perspicacité, puisqu’il est le seul à me connaître et à te connaître ; et il peut, quand il veut, aujourd’hui même, venir nous arrêter sans que nous puissions trouver le moindre expédient pour lui échapper, Remercions donc le Protecteur qui nous protège ! » Sa fille Zeinab répondit : « Ô mère mienne, quelle belle occasion alors ce serait pour nous de jouer quelque tour excellent à cet Ahmad-la-Teigne et à ses quarante idiots ! Quelle joie ce serait, ô mère mienne ! » Dali la répondit : « Ô fille de mes entrailles, aujourd’hui je me sens un peu indisposée, et je compte sur toi pour berner ces quarante et un bandits ! La chose est aisée » et je ne doute pas de ta sagacité ! » Alors Zeinab, qui était une adolescente gracieuse et souple avec des yeux sombres dans un visage charmant et clair…

— À ce moment de sa narration, Schahrazade vit apparaître le matin et, discrète, se tut.

MAIS LORSQUE FUT
LA QUATRE CENT QUARANTE-SIXIÈME NUIT

Elle dit :

… Alors Zeinab, qui était une adolescente gracieuse et souple avec des yeux sombres dans un vi-