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histoire de karamalzamân avec boudour
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kasch et, gentiment, lui dit ; « Kaschkasch, je te remercie beaucoup pour ton conseil ! Je te nomme, en conséquence, chef de mes émissaires ; et je me charge de faire approuver ma décision par mon père Domriatt ! » Puis elle ajouta : « Maintenant avancez tous deux, et prenez cette jeune fille et transportez-la vite au palais de son père Ghaïour, maître d’El-Bouhour et d’El-Koussour ! Après les progrès si rapides qu’elle vient d’accomplir sous mes yeux, je lui donne mon amitié et désormais j’ai toute confiance dans son avenir ! Vous verrez qu’elle accomplira de belles choses ! » Et les deux éfrits répondirent : « Inschallah ! » puis…

— À ce moment de sa narration, Schahrazade vit apparaître le matin et se tut discrètement.

MAIS LORSQUE FUT
LA CENT QUATRE-VINGT-SIXIÈME NUIT

Elle dit :

Et les deux éfrits répondirent : « Inschallah ! » puis s’approchèrent du lit, prirent l’adolescente qu’ils chargèrent sur leurs épaules, et s’envolèrent avec elle vers le palais du roi Ghaïour où ils ne tardèrent pas à arriver, et la déposèrent délicatement sur son lit pour s’en aller ensuite chacun de son côté.

Quant à Maïmouna, elle s’en retourna à son puits, après avoir déposé un baiser sur les yeux de son ami.