tel, que je ne voulus plus mettre à exécution les paroles d’Aziza, qui m’avait formellement assuré que la princesse Donia devait être pour moi une cause de bonheur.
Je partis donc avec la caravane pour retourner dans mon pays. Et c’est ainsi que j’arrivai sur ces terres qui sont sous le pouvoir du roi Soleïmân-Schah, ton père, ô prince Diadème !
Et telle est mon histoire ! »
— Lorsque le prince Diadème eut entendu cette histoire admirable et…
— À ce moment de sa narration, Schahrazade vit apparaître le matin et se tut discrètement.
LA CENT TRENTIÈME NUIT
Elle dit :
Il m’est parvenu, ô Roi fortuné, que le grand vizir Dandân, qui racontait toute cette histoire au roi Daoul’makân pendant le siège de Constantinia, ayant fini l’aventure du jeune Aziz, continua ainsi la suite de cette histoire, où Aziz ne cesse d’être intimement mêlé à toutes les choses merveilleuses que nous allons voir :