d’Ispahân, il nomma Aziz grand-vizir ; et puis il nomma le vieux gardien intendant général du royaume, et le cheikh du souk, chef général de toutes les corporations. Et ils vécurent tous dans le bonheur, jusqu’à la mort, seule calamité sans remède !
Lorsqu’il eut fini de raconter cette histoire d’Aziz et Aziza et celle de Diadème et Donia, le vizir Dandân demanda la permission au roi Daoul’makân de boire un verre de sirop à la rose. Et le roi Daoul’makân s’écria : « Ô mon vizir, y a-t-il quelqu’un sur terre aussi digne que toi de tenir compagnie aux princes et aux rois ! En vérité, cette histoire m’a ravi extrêmement, tant elle est délicieuse et agréable à écouter ! » Et le roi Daoul’makân donna à son vizir la plus belle robe d’honneur du trésor royal.
Mais pour ce qui est du siège de Constantinia…
— À ce moment de sa narration, Schahrazade vit apparaître le matin, et se tut discrètement.
DES ENFANTS DU ROI OMAR AL-NEMÂN.
LA CENT TRENTE-SEPTIÈME NUIT
Elle dit :
Mais pour ce qui est du siège de Constantinia, il y avait déjà quatre ans qu’il traînait en longueur, sans