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histoire du roi omar… (les trois portes)
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MAIS LORSQUE FUT
LA SOIXANTE-SEPTIÈME NUIT

Elle dit :

Il m’est parvenu, ô Roi fortuné, qu’à ces paroles Nôzhatou se tut.

Alors les quatre kâdis s’écrièrent : « Ô prince du temps, en vérité cette jeune fille est la merveille du siècle et de tous les siècles. Quant à nous, jamais nous n’avons vu quelqu’un qui lui fût comparable, ni entendu dire qu’il y eût son égal dans une époque quelconque d’entre les époques ! »

Et, ayant ainsi parlé, ils se levèrent en silence et baisèrent la terre entre les mains du prince Scharkân, et s’en allèrent en leur chemin.

Alors Scharkân appela ses serviteurs et leur dit : « Il faut vous hâter de faire les préparatifs de la noce et d’apprêter toutes sortes de mets et de douceurs pour le festin. » Et les serviteurs se hâtèrent de suivre ses ordres et préparèrent immédiatement tout ce qu’il leur avait commandé. Et Scharkân retint pour la noce les épouses des émirs et des vizirs qui étaient venu écouter les paroles de Nôzhatou, et les invita à être du cortège de la mariée.