dinars. » Et le joueur de clarinette lui montra sa maison, et se hâta ensuite d’aller acheter une autre poule que cette pondeuse-là, et alla la faire cuire pour son épouse. Et il paya largement la sage-femme pour ses peines.
Et, le lendemain, il dit à son épouse : « Ô fille de l’oncle, garde-toi d’égorger la poule noire qui vit dans la cuisine. Elle est la bénédiction de la demeure. Elle nous pond des œufs qui valent chacun, au tarif courant, vingt dinars d’or…
— À ce moment de sa narration, Schahrazade vit apparaître le matin et, discrète, se tut.
LA NEUF CENT QUARANTE-NEUVIÈME NUIT
Elle dit :
« … Elle nous pond des œufs qui valent chacun, au tarif courant, vingt dinars d’or. Et c’est le juif un tel qui nous les achète à ce prix-là ! »
Et, de fait, le juif se mit à venir chaque jour prendre l’œuf fraîchement pondu, en le leur payant, au comptant, vingt dinars d’or. Et le joueur de clarinette ne tarda pas à parvenir à une grande aisance, et à ouvrir une belle boutique de marchand dans le souk.
Et quand son fils, qui était né le jour de l’entrée de la poule, fut devenu assez grand pour pouvoir