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histoire de baïbars… (le 3e capitaine…)
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mon cul, ce fils de chien, me demande maintenant un petit garçon, âgé de huit jours, qui devra raconter une histoire ; et cette histoire doit être mensonge sur mensonge sur mensonge. Et ils ont bien voulu me donner, pour ce faire, un délai de huit jours. » Et sa femme lui dit : « Bien. Mais ne te fâche pas, ô homme ! Les huit jours ne sont pas encore écoulés, et jusque-là nous avons le temps d’y songer, et de trouver la porte du salut ! »

Or, au matin du huitième jour, le pêcheur dit à sa femme : « As-tu oublié le garçon que j’ai à fournir ? C’est aujourd’hui la fin du délai ! » Elle lui dit : « Bien. Va au puits que tu connais, sous l’arbre tordu. Tu commenceras par rendre le fuseau à celle qui habite dans le puits, et par la remercier gentiment. Puis tu lui diras : « Ô une telle, ton amie chérie une telle t’envoie le salam et te dit de lui prêter l’enfant qui est né hier, parce que nous en avons besoin pour une affaire. »

À ces paroles, le pêcheur dit à son épouse : « Ouallahi, je ne connais personne d’aussi stupide et d’aussi fou que toi, si ce n’est peut-être ce vizir de goudron. Comment, ô femme ! le vizir me réclame un garçon de huit jours, et toi tu renchéris là-dessus en offrant de me livrer un enfant d’un jour sachant parler avec éloquence et raconter des histoires ! » Elle répondit : « De quoi te mêles-tu ? Va-t’en seulement comme je t’ai dit ! » Et il s’écria : « Bien. Voici le dernier jour de ma vie sur la terre. »

Et il sortit de sa maison, et marcha jusqu’à ce qu’il arrivât au puits. Et il y jeta le fuseau, en criant : « Voici le fuseau ! » Et il ajouta : « Ô une