tracte ta poitrine, ô mon maître ! » Et il dit à l’adolescente : « Chante ! » Et elle chanta. Et Giafar, qui se délectait à ses chants et en était émerveillé, finit par dire : « Ne cessons pas de nous réjouir, tantôt par le chant et tantôt par les paroles, jusqu’à ce que le jour se ferme et que vienne la nuit avec les ténèbres…
— À ce moment de sa narration, Schahrazade vit apparaître le matin et, discrète, se tut.
LA HUIT CENT QUATRE-VINGT-DIX-SEPTIÈME NUIT
Elle dit :
« … Ne cessons pas de nous réjouir, tantôt par le chant et tantôt par les paroles, jusqu’à ce que le jour se ferme et que vienne la nuit avec les ténèbres. »
Et le jeune homme ordonna ensuite aux esclaves d’aller chercher des chevaux. Et ils obéirent aussitôt ; et ils offrirent à l’hôte de leur maître une jument des rois. Et tous deux sautèrent sur le dos de leurs montures, et se mirent à parcourir Damas, et à regarder le spectacle des souks et des rues, jusqu’à ce qu’ils fussent arrivés devant une façade brillamment éclairée et décorée de lanternes de toutes les couleurs ; et devant une portière une grande lampe de cuivre ciselé était suspendue par une chaîne d’or. Et il y avait, au dedans de la de-