attention de ses fils, et leur répondit : « Qu’Allah vous inonde de Ses grâces, ô fils de votre père ! Mais cela va être un bien grand dérangement pour vos épouses…
— À ce moment de sa narration, Schahrazade vit apparaître le matin et, discrète, se tut.
LA HUIT CENT QUATRE-VINGT-SEPTIÈME NUIT
Elle dit :
« … Qu’Allah vous inonde de Ses grâces, ô fils de votre père ! Mais cela va être un bien grand dérangement pour vos épouses ! » Mais ils se récrièrent, disant : « Un dérangement ! Mais ne sont-elles pas tes esclaves ? Et qu’ont-elles de plus urgent à faire que préparer les mets pour ton rétablissement ? Et nous avons pensé, ô père, que le mieux pour toi serait que chacune d’elles te préparât un plateau de mets, cuisinés par elle, afin que ton âme puisse choisir dans le nombre ce qui te sera le plus agréable par l’aspect, par l’odeur et par le goût. Et de la sorte la santé te reviendra, et tes yeux guériront. » Et le sultan les embrassa et leur dit : « Vous savez mieux que moi ce qui me convient ! »
Et, à la suite de cet arrangement qui les réjouit à la limite de la réjouissance, les trois princes allèrent trouver leurs épouses, et leur commandèrent de pré-