donc, puisque tu le sais, ce qu’il me reste à faire ! Et de la sorte tu m’obligeras ! »
Lorsque le Vieillard de l’Arbre vit qu’il ne pouvait réussir à détourner le jeune voyageur de son entreprise, il mit la main dans un sac qu’il avait autour de sa taille, et en tira une boule de granit rouge…
— À ce moment de sa narration, Schahrazade vit apparaître le matin et, discrète, se tut.
LA SEPT CENT SOIXANTE-DIX-SEPTIÈME NUIT
Elle dit :
… Lorsque le Vieillard de l’Arbre vit qu’il ne pouvait réussir à détourner le jeune voyageur de son entreprise, il mit la main dans un sac qu’il avait autour de la taille, et en tira une boule de granit rouge. Et il tendit cette boule-là au voyageur, en lui disant : « Elle te conduira où il faut qu’elle te conduise. Toi, monte à cheval et jette-la devant toi. Et elle roulera et tu la suivras jusqu’à l’endroit où elle s’arrêtera. Alors tu mettras pied à terre et tu attacheras ton cheval par la bride à cette boule, et il demeurera à la même place en attendant ton retour. Et tu graviras cette montagne dont tu aperçois d’ici le sommet. Et, de tous côtés, sur tes pas, tu verras de grosses pierres noires, et tu entendras des voix