pureté de ses lèvres et de son sourire ! Ah ! en retour je lui donne, pour qu’il en use licitement : mes biens, mon sang et ma vie ! Et qu’à jamais soient louées ses lèvres pures et son sourire !
Enfin un poète, entre mille autres qui l’ont chanté, a dit :
Par les arcs voûtés qui gardent ses yeux, et par ses yeux qui dardent les traits enchanteurs de ses œillades ;
Par ses formes délicates ; par le tranchant cimeterre de ses regards ; par la suprême élégance de son allure ; par la couleur de sa noire chevelure ;
Par ses yeux languissants qui ravissent le sommeil et font la loi dans l’empire de l’amour ;
Par les boucles de ses cheveux, semblables à des scorpions, qui lancent dans les cœurs les traits du désespoir ;
Par les roses et les lis qui fleurissent sur ses joues ; par les rubis de ses lèvres où brille le sourire ; par ses dents de perles éblouissantes ;
Par la suave odeur de ses cheveux ; par les fleuves de vin et de miel qui coulent de sa bouche quand il parle ;
Par le rameau de sa taille flexible ; par sa démarche légère ; par sa croupe fastueuse qui tremble, qu’il soit en marche ou en repos ;
Par les soieries de sa peau d’abricot ; par les grâces et l’élégance qui accompagnent ses pas ;
Par l’affabilité de ses manières, la saveur de ses paroles, la noblesse de sa naissance et la grandeur de sa fortune ;