Page:Le livre des mille nuits et une nuit, Tome 11, trad Mardrus, 1902.djvu/186

Cette page a été validée par deux contributeurs.
174
les mille nuits et une nuit

tient lieu de toutes les richesses ! » Et, ayant ainsi parlé, il embrassa Zein et disparut.

Et le sultan Zein et son épouse Latifah, à la limite du bonheur, s’aimèrent d’un grand amour, et vécurent de longues années dans la vie la plus délicieuse et la plus choisie, jusqu’à ce que vînt les visiter la Séparatrice inévitable des amis et des sociétés ! Gloire au Seul Vivant qui ne connaît pas la mort !


— Lorsque Schahrazade eut fini de raconter cette histoire, elle se tut. Et le roi Schahriar dit : « Ce Miroir des Vierges, Schahrazade, est extrêmement étonnant ! » Et Schahrazade sourit et dit : « Oui, ô Roi ! Mais qu’est-il en comparaison de la Lampe Magique ? » Et le roi Schahriar demanda : « Quelle est cette lampe magique que je ne connais pas ? » Et Schahrazade dit : « C’est la lampe d’Aladdin ! Et je vais justement t’en parler ce soir ! » Et elle dit :