Page:Le livre des mille nuits et une nuit, Tome 10, trad Mardrus, 1902.djvu/105

Cette page a été validée par deux contributeurs.
les aventures de hassân al-bassri
101

ce qui est en mon pouvoir pour tâcher de te faciliter les moyens de parvenir auprès de ta femme et de tes enfants, si telle est la volonté d’Allah (qu’il soit exalté !) Ah ! ce maudit manteau de plumes ! Que de fois n’ai-je pas eu l’idée de te dire de le brûler et chaque fois je m’arrêtais de peur de te contrarier. Enfin ! Ce qui est écrit, est écrit ! Nous allons tâcher de remédier, entre tous tes maux, à celui qui est le plus remédiable ! » Et elle se tourna vers ses sœurs, et se jeta à leurs pieds, et les conjura de se joindre à elle pour découvrir par quel moyen son frère pourrait trouver le chemin des îles Wak-Wak. Et ses sœurs le lui promirent de tout cœur amical.

Or, les sept princesses avaient un oncle, frère de leur père, qui chérissait d’une manière toute particulière l’aînée des sœurs ; et il venait la voir régulièrement une fois tous les ans. Et cet oncle s’appelait Abd Al-Kaddous…

— À ce moment de sa narration, Schahrazade vit apparaître le matin et, discrète, se tut.


MAIS LORSQUE FUT
LA SIX CENTIÈME NUIT

Elle dit :

… Or, les sept princesses avaient un oncle, frère de leur père, qui chérissait d’une manière toute particulière l’aînée des sœurs ; et il venait la voir régu-