fut tombée et qu'il reprit, chargé d'une lourde poche pleine de gros sous, le chemin de la Sapinière, ce chemin où son père était tombé six semaines auparavant, il n'y avait certes pas sur la terre un être vivant, fùt-il roi, empereur ou simplement millionnaire, qui fùt plus content de son sort qu'Ambroise Tarnaud.
A suivre.
Mme Colomb.
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LES PREMIERS EXPLORATEURS
DES RÉGIONS ARCTIQUES
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GUILLAUME BARENTZ
On vient de découvrir, a la Nouvelle-Zemble, les restes de l'expédition faite au XVIe siècle par les navigateur hollandais Guillaume Barentz.
Dans trois voyages
Des cette époque, la t)rc0t'eup.~i"))(t)nst.)t)te des marchands hollandais était de tt'ouver une voie. soit .m nord de l'Atnerifjne, soit an nord de l'Asie, qui ienrotnritIetonxnercedestndesetdetaChine. )! payait déjà un siècle <)oe le )'0!'tujE;aisYasco de ama, doublant le cap de Bonne-Espérance, avait !nontrea ses cotnpatriotes)e chemin de ces )':t\s, et depuis,tes Portugais,voulant conserver te monopole dn commerce avec rc\t!'en)e Orient, en barraient :)\ec jalousie l'accès aux antres nations.
En 1594, les Etats-(jenerauï de Hollande resolurent d'envoyer une expédition à !a recherche d'un passage contournant les cotes septentrionales de l'Asie. Ils equiperent deux navires dont its douncre!)) Ic comtnaudement à Jan Linschoten. Les marchands d'Amsterdam a'tjoignirent a cette expediti(u) deux navires, commandes par Guillaume Barentz bougeois de leur ville et navigateur experimenté.
La petite flotte quitta le port de Texel le 5 juin 1591. Un mois après son départ. te\pedi!ionde<'('))\!)t t.t ~o)ne))e-Xen)h)e. iie(t'une \aste étendue située au ))0!'<) de!.(Sibérie, dont ettenest séparée 'jue par uu(')roit<.H)a!. appelé détroit de Vaigati! ou de Kara.
Ici les deux expéditions se separerent. Le geographe )'ia)'.<iu--avait iu()itjue a Xareutx la route la ~ius\(jisiue du pote connue la plus ia\orab!e,(arii il était da\is que tes abords du pote devaient présenter uuemcr libre, et debar!'assee de glaces.)! est curieuxdeYoirquetopinioudu~ieux géographe,après avoir été tongtetups discréditée.est re.\enue en )aveut'de nos jours, depuis que les explorateurs américains Hayes et Mac Clintoc ont cru avoir aperçu eeUc mer rhbre du pote qu'avait devinée Placius.
Barentz se dirigea donc ~ers ie notd, eu se teua!tt eu vue de la cote (iel'ite, dont il atteignit t'extremité septentrionale. Mais la glace lui barrait complètement la route; ses nmrins.extènue-s parla <a~tigne, étaient trop faitdes pour )n\e!'ne!.t] dut--r t decider a regagner ta Hollande.
De son cote,).insch"ten,e dirigeant vers )e sm)est, s'engageait dans le det!'o!t de Vaigatz et pénétrait dans la )ner de Kara. a laqnettei) donnait))' non) de n)e!'de Tattarie. Cette nier était eneon)))rce de glaces nottautes, mais la navigation y était possib)e~itc!'ut donc avoir trouve!a\oietantdesi!'eee! reprit t!'i~)n)phant la route de ia Hollande pour faire part de sa découverte.
Lest~tats-Generau\sehatereut.surt'q'po!t()c Linschoten, de p!'epat'erunenouvette expédition, qui devaitcette fois franchir ta tnerdeTartarieetpousser jusqu'en Chine. On équipa sept na\i!'es.qui reçurent. outre dix-huit mois de \iv t'es, uue riche <argaison de tnarchaudises destinées aux )narchesdetaC))inc et de t'tnde.tn yacht devait accotnpagueriaOotte jusqu'au de)a de )a~ou\e)te-Xem))ie, pour revenir apporter au gouveruen)eutt ho)iandais ta no)net)e de !')) heureux passage. )
Barentz reçut ta dhectiou de là flotte, sous Ie comanden)e)tt de Lins(hote)t et de iteent-ikerk, charges de représenter le gou\ernenH'ut auprès des puisances de là Chine.
L'expédition quitta Texel en juillet 1595 et se dirigea vers cette mer de Tartarie, que Linschoten représentait dans son rapport comme s'étendant «jusqu aux confins de ]'Asie et jusqu aux ites verdoyantes de l'océan indien » Malheureusement a mi-chemin de la i\ou\eHe-Xe)n)'te, elle fut assaillie par des tempêtes d'un telle violence qu'elle dut rentrer en Hollande.
