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porte cela a ta mere. Quand tu ne seras plus la, elle pourra ainsi te regarder encore. J'avais mis l'image à la tete de mon lit, et je la voyais, je l'embrassais. j'en étais toute consolée!.. Et songer que nous allons perdre un tel homme! Ah! que les pauvres vont pleurer!.. Mais tenez, voici venir Frantz, le sonneur de la cathédrale, il doit savoir--, demandons-lui.

—Eh bien, Frantz?

— Eh bien! priez pour la belle ame du chanoine Nicolas. Jetais là i| ua rul il n rendu le dernier 'ovi- pîr* Osl un sairiJ humilie île moins iet-bas.

— Glosera im bii-nhiHimtx là- hîiul, eonmietd mort ?

— 0|j ï r|r la plus douer, île la plus rtlÜlanlo manière, J I s’rsi élrînl. les veux im rie 1, en mur- murant îles priè- res, et sans <lou(e tout oe- eupé rie picii&es pensées. Depuis re matin riail- leurs il ne sem- blait pl iis s 'occu- per îles choses

(le rr momie, l'an Lot , cepen- dant , il a eu mi uimm-ui de re- tour... San se- rré faire rs| on- lié ihifis ta chambre, por- Ennl un wdmnr, i*L s est nppro- rlié île lui, en disant : '• Voyez maître. rc^l vul re livre* dont nu vous envoie le pifuixf|0f 0X100 p la il ’e, » Abu s, au a Lirai I r ru qu'il allait renaître, Il sVh| mis font a coup mu *mti séant, il a étendu b-* mains connue poiu prendre b* volume. Il t a Louché ru (ou s sens, il a liv dessus.

yetiï qui sriubl, lirai joseusenuad rallumes; il a dit : « Ali ! oui ! e>st bien ! » Mais I ■ mü ( rein n'a duré


q ne 1 1 itelq i !*■ > îo-laats, \,t- cher homme est retombé é puisé sur le- caussin*. I ne heure après il etail mari

Lu mais, FranL, quV-f «o donr que re livre pi il a touché. juteux, av.uil de mourir 1

— Alt! ma l’ai! je vous avouerai que je Fai de- mandé à u ci dos rlores qui étalon L lu ; il m a répondu que le livre s appelait al tendez qui 1 souvien- ne, — ffcï Rèrth lutin tins eorpï cèk&tw+.+ Alors, vous rompre. n,ez f je n m pas bien compris,,..

— En effet , c'est rlil'ljr i]r' à e fl 111 p re h (1 re , pour des géns roui me lions ; uuiis, bien rer- Lniilcmciil , rene peut éh'e qu'un bm liv re, si r'est notre bon clin- imine qui l'a fait.

—Oh! certainement. I n si digne homme !

— Fn rreur si ebari labb- !...

—Certes, son souvenir n'est pas pres de s'effacer.

— Oh non ! Dh non!...

Ainsi devisaient les bonnes gens de Frauenbourg, le jour où Dieu rappelait à lui l'âme du vénéré chanoine qui mourait, âgé de soixante-dix ans moins quelques mois, puisqu'il etait né le 12 février 1473.


II

Le 12 février 1473, dis-je, par conséquent le 12 février 1872 il se sera écoulé quatre cents ans depuis