Larfaillou.
Je sais. Or çà, sire Grégoire, que gagnez-vous par an ?
Par an ? ma foi, m’sieu…
Je sais. Eh bien, que gagnez-vous, dites-moi, par journée ?
Tantôt plus, tantôt moins.
Je sais… Prenez ces cent écus.
Hein ?
Gardez-les avec soin.
Pourquoi ?
Pour vous en servir au besoin.
Vous ne me devez rien.
Prenez, vous dis-je.
Ah ça, voyons, est-ce que je vous ai demandé la charité ?
Prenez, cher Larfaillou… il y va de mon repos.
Pour lors…
Je vous les donne, entendez-vous ? je vous les donne.
Merci, monsieur Belazor… (Il chante.) J’ai cent écus !
Comment, il chante !
C’est ép…
Je sais… Laissons-le ici : il ne chantera pas longtemps, allez. C’est le chant du cygne. (Ritournelle de danse.) Mes amis, ma fille, on danse dans le salon voisin : portons-y nos pas.