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— Je suis moi-même à la recherche, d’un monsieur Yamazuki.

— C’est moi, me répond-il. C’est à mon tour de le considérer, ébahi.

— Je vous croyais Japonais ?

— Je suis Japonais. Je suis né au Japon, d’une Japonaise et d’un père tchécoslovaque mort quand j’avais trois ans. J’ai opté pour la nationalité japonaise. Vous n’avez donc pas de barbe ?

— Non, excusez-moi. Pourquoi pensiez-vous que je devais avoir une barbe ?

Tirant de sa poche une photographie et me la montrant, il réplique :

— À cause de votre portrait.

Je regarde : c’est Claude Farrère.