Page:Le dragon blesse Croisset Francis 1936.djvu/229

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

La nouvelle cité Impériale



E n proie à mes valises et en butte aux porteurs, je n’entends pas très exactement ce que me disent deux messieurs qui, obligeamment, m’accueillent sur le quai de Hsin-King. L’un, en se présentant, m’a appris qu’il est le conseiller de l’ambassade du Japon, l’autre qu’il est Chinois et l’un des chambellans de l’Empereur. Tous deux s’expriment dans un français excellent. Une fois mes bagages en mains sûres, je ne me rappelle plus lequel est le Japonais et lequel est le Chinois !

— Le Japonais, pensais-je, doit être le plus petit, celui qui n’a pas de moustaches et qui porte des lunettes.

Je l’appelle donc Monsieur le conseiller et l’autre Monsieur le chambellan. Je me trompe : c’est le grand qui est le conseiller japonais et le petit qui est le chambellan