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Nos Missionnaires



P our la fête du 14 juillet, le Consul de France et sa famille ont gentiment décoré à nos couleurs le club international. Des drapeaux, des cocardes et des banderoles tricolores donnent à la grande salle anonyme un accent qui, en plein Mandchukuo et à des milliers de lieues de la France, est singulièrement émouvant.

À midi, les invités de toutes nationalités affluent. En apprenant que je suis Français, ils me serrent les mains avec effusion en s’écriant :

— Félicitations, 14 juillet ! Félicitations, 14 juillet !

Je n’ai jamais été autant félicité pour un 14 juillet et cependant je n’y suis véritablement pour rien !

Toutefois, ce n’est point cette petite fête qui m’a laissé le plus grand souvenir, mais