Page:Le dragon blesse Croisset Francis 1936.djvu/165

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Je m’inclinai respectueusement mais Geraldine, peu au courant, passa en me disant :

— La bibliothèque doit être plus intéressante, venez donc.

À nouveau, je vis que Yu-Shan et sa femme échangeaient un regard qui ne devait pas être favorable à Mrs Harway.

Nous ne nous attardâmes pas dans la bibliothèque, en dépit de tant de manuscrits et de livres que j’aurais voulu examiner. Seul, le second étage préoccupait mon amie, mais décidément il n’en était plus question car Yu-Shan, avec une infinie courtoisie, nous remerciait de notre visite en nous remettant à chacun un éventail qu’il avait peint et qu’il signa devant nous.

— Je reviendrai demain, dit Geraldine et vous n’aurez qu’à me dire votre prix. Je l’accepte sans discuter.

Yu-Shan s’inclina, sourit et nous montâmes en auto. Geraldine ne se tenait pas de joie :

— La semaine prochaine, je pendrai la crémaillère, car ça y est, j’ai la maison.

— Mais vous ne l’aurez jamais, dis-je, consterné. C’est effrayant ce que vous avez gaffé.