Page:Le dragon blesse Croisset Francis 1936.djvu/160

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

parc revêtait un aspect austère. Géraldine surtout paraissait impressionnée et à Yu-Shan qui lui demandait :

— Aimez-vous ce coin-là ?

Elle répondit :

— Oui, mais je le trouve un peu lugubre. Si jamais j’ai le bonheur d’occuper votre palais, je ne laisserai pas tous ces saules.

Yu-Shan et sa femme échangèrent un singulier regard et ne répondirent point. Il était plus de huit heures quand nous regagnâmes le palais. Geraldine, assombrie et qui n’espérait plus visiter le premier étage, murmura :

— Il n’y a plus qu’à partir. Mais dans le moment même où nous nous apprêtions à prendre congé, notre hôte nous dit :

— J’espère que vous excuserez l’insuffisance du dîner. Vous nous avez prévenus bien tard, il faudra vous contenter de notre ordinaire.

— Dîner ! protesta Geraldine. Mais je ne comptais pas.

— Vous m’avez télégraphié que vous viendriez à sept heures, interrompit Yu--