Page:Le diable dans un bénitier et la métamorphose du gazetier Cuirassé en mouche, 1791.djvu/93

Cette page n’a pas encore été corrigée

plats ne font que toucher la table ! Il resta pour la première fois quelques débris de tes ragoûts dégoûtants. Marguerite en gémit, ton épouse en recula d’horreur et le graveur Beneset pensa mourir d’indigestion pour te sauver une pareille avanie. À peine l’homme à la cuirasse fut-il instruit de l'accident de l’illustre Grobety, qu’il saisit cette occasion pour célébrer dans les papiers éphémères le Voyageur cause de tous ces maux. Peut-être n’était-il pas fâché de fixer les yeux du public sur les démarches de gens dont il n’était pas très-sûr et qui étaient arrivés à Londres avec des soupçons qui n'étaient pas tout-à-fait dénués de vraisemblance : ils croyaient les petits Soupers et le Gazetier de la même main. Ils fondaient leur conjectures sur les liaisons continuelles du Gazetier avec Mme. de Courcelles sur les fréquents voyages du Secrétaire sans culotte, sur une certaine note où on lisait, humer la bavaroise [« Liqueur chaude, composée de thé et de sirop de capillaire. Quand on y mêle du lait, on l'appelle bavaroise au lait. » Dictionnaire de Trévoux.] et étrangler