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de Castries à son important mari. Il prétend que cette union a été le fruit de l’appareillage du chevalier de C_y [Coigny], grand Mercure de son métier. Mais comme nous avons déjà parlé de M. de Castries et que nous espérons que ceci servira à la postérité à composer l’histoire de sa vie, nous allons raconter ce qu’en dit l'écrivain des Soupers [Les Petits-Soupers et les nuits de l'Hôtel de Bouillon, Londres, 1782] Le marquis de Castries, nous dit-il, est un seigneur qui, pour avoir été gendarme, n’en est pas moins modeste. Malheureusement, la nature l’a doué d’un tempérament qui ne s’accorde guère avec la morale de l'Évangile. D’ailleurs, ses plans de campagne et l’étendue assidue des affaires de son département, l’ont échauffé à un point extraordinaire. Toutes ces causes font que souvent la chair se révolte contre l’esprit. Depuis bien des années il a eu en madame Gourdan la confiance la plus étendue. Mais las de donner toujours son corps, sans son