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intercale par fois dans le Courier de l’Europe, m’a paru propre à fournir à nos lecteurs une idée parfaite de son génie et de son âme. On sent bien qu’un censeur aussi judicieux n’a pu manquer de supprimer bien des morceaux de ce petit ouvrage. C’est à lui que nous devons notre modestie et notre retenue. J’en reviens à nos beaux-esprits. S’il se pouvait que la fumée de la gloire fit sur leur cerveau plus d’effet que celle des viandes, je les prierais de fuir les dîners qui leur sont destinés. Les grands Seigneurs les traitent comme les Anglais leurs fermiers, il y a toujours quelques pièces de résistance aux dîners académiques et souvent un mélange bien humiliant. On trouvait, par exemple, chez l’Ambassadeur de Naples, Mr. de la Place (ce n'est pas le Mercure, notre remarque tomberait, mais le géomètre) à côté de Coqueo, mangeant l'un et l'autre du même appétit.