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été question de sauver un déplaisir, même léger, à une personne que nous respectons trop pour oser écrire son nom parmi ceux dont il est question dans cet ouvrage. D'ailleurs leur crasse ignorance leur faisait croire que le Gouvernement anglais pourrait à l'occasion de la paix frapper un coup d'autorité. Ils croyaient trouver à Londres les mêmes facilités qu’à La Haye. Et comme Receveur avait parfaitement bien réussi chez les Bataves dégénérés, ils l’envoyèrent essayer un coup de main en Angleterre. Il s’était muni de fers, de baillons, de menottes et d’autres outil de son noble métier. On avait joint à cet attirail toutes les lettres anonymes qui avoient été écrites à Madame de Bouillon, au marquis de Castries et à d’autres, et celle du négociateur du libraire de Saint-James. Il devait attaquer de trois manières : la première était à l’aide de la loi en intentant une action, pour libelle : la seconde en