Page:Le diable dans un bénitier et la métamorphose du gazetier Cuirassé en mouche, 1791.djvu/16

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des Frérons qui déchirent à Paris tous ceux qui pensent & écrivent avec liberté, en un mot, tous les foyers pestilentiels qu’il tolere au centre de la Capitale lui paient un tribu. Inutile si l’on faisoit naître des mœurs, le Lieutenant de police a soin de corrompre aujourd’hui la générosité naissante pour s’attacher un jour, lui & les corbeaux qu’il nourrit de carnage, sur les cadavres dans lesquels il fait d’avance germer tous les genres de putréfaction qui doivent les infecter par la suite. Il préleve un impôt sur les crimes d’aujourd’hui ; il est le complice des forfaits qui se commettront un jour ; c’est parmi les voleurs qu’il choisit ceux qui l’emploie, & si la race du bourreau venoit à s’éteindre, il le

    des bons sur Gombaud : voyez sur tout ceci une petite brochure, intitulée les Joueurs, & que mon libraire vous procurera, quoique M. le N— l’ait fait supprimer (Note fournie par Mr. le Duc de C———s à son passage à Londres.)