Page:Le diable dans un bénitier et la métamorphose du gazetier Cuirassé en mouche, 1791.djvu/137

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je quitte dans l’instant le Renard des caricatures ( I - C'est un Ministre Anglais qu'on peint avec un tête de Renard. ) et qu’il m’a promis de faire pendre, sans forme procès ceux qui oseraient écrire contre la Reine. Le renard a voulu rire ; avant de faire le procès d’un homme, il faut qu’il y ait un délit, un libelle contre un étranger n’est pas un délit ; et le fut-il même, il faut un Juré qui constate son existence et en fasse connaître l’auteur. Enfin il faut encore une loi qui prononça la peine. - Ho ! ho ! on les pendra, sans toutes ces bêtises de ce Juré là. – Ne vous rappelez-vous pas, monsieur le comte, que lorsqu’on arrêté l’ambassadeur de Russie, ceux qui lui firent cette avanie, ne purent être punis, faute d’une loi expresse et que celles qu’on a faites n’ont pas eu un effet rétroactif ?