tisme affecté, n’a pu nous ôter le plaisir de rire un instant de sa rage impuissante.
Le Comte de M——, subalterne, sans talents, sans esprit, sans génie et sans connaissances, a laissé trop bien apercevoir son dépit et celui de la Cour pour que nous n’en ayons pas joui ; les accès de folie de son associé Receveur[1], la lourde agitation du Gazetier Cuirassé[2], formaient un spectacle qui pourra divertir un instant ceux qui se plaisent aux scènes de la foire. Mais comme nos lecteurs auraient, sans doute, peine à imaginer l’origine d’un triumvirat, formé entre le Plénipotentiaire d’un Roi, un satellite du lieutenant de Police, et un échappé de Bicêtre, nous lui découvrirons d’abord l’amalgame qui a pu réunir ces êtres incompatibles en apparence. Le centre de cette opération fut l’illustre marquis de Castries. Cet habile guerrier qui a voulu joindre aux lauriers dont il s’est couvert à Minden, la gloire