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proche de parjure de la part de son confrère le moine de Montaudon.

· · · · · · · · · · · · Folquet
De Marseilla uns mercaders,
Que a faits un fol sagramen,
Quant juret que chansos no fets,
Et ans disou que fo pervers ;
Quel parjuret à son escien.

Voy. Hist. de Langued., t. 3, p. 143.

(10) Tel est le récit de Raimond de Muntaner, qui écrivait en 1325, et qui disait avoir appris ces choses du roi Jacques lui-même.

Voy. Hist. de Langued., t. 3, p. 557.

(11) Telle est, selon Moreri, l’origine du chevalet de Montpellier ; la jeune fille est appelée par ce biographe Catherine Rebuffe ; la haquenée blanche fut nourrie pendant vingt ans, et fit son apparition aux fêtes annuelles qui furent instituées pour célébrer la naissance du roi Jacques. Après sa mort la bête fut empaillée, et parut dans cet état aux mêmes cérémonies. « C’est, » dit Moreri, « de cette peau empaillée que la fête du chevalet a pris naissance et s’est continuée jusqu’à présent. »

Dict. Moreri, art. chevalet, édit. de 1732.

(12) Quel contraste entre cette exclamation de