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per projectionem lapidum et portcitionem feretri seu berœ ante domos ipsorum excommunicatorum. En 1230, St.-Louis autorisa ce privilège de l’évêque par une charte spéciale.

Preuves de l’Hist. de Langued. t. 3, pag. 350.

(2) On peut soupçonner que Marveil, quoique bon chrétien, avait assez de penchant vers l’épicuréisme pour s’être laissé entraîner à former quelquefois le même vœu que César, celui d’une mort la moins prévue et la plus courte.

(3) Le traité fait avec Raimond VII, en 1229, réunit à la couronne de France le domaine médiat ou immédiat de plus des deux tiers du pays appelé alors province narbonnaise et ensuite Languedoc. L’administration en fut divisée en deux sénéchaussées, celle de Beaucaire, et celle de Carcassonne. La division administrative en sénéchaussées a duré jusqu’à la révolution de 1789. Le Languedoc en comptait trois. La troisième, celle de Toulouse, fut annexée à la couronne, après la mort d’Alphonse frère de St.-Louis, qui avait épousé la fille unique de Raimond VII, et qui mourut sans enfans. L’acquisition des plus beaux domaines de la France méridionale, refusée par Philippe-Auguste, prince ambitieux, fut ainsi