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Parenzo, suivies d’une foule indisciplinée et furieuse. Ils tentèrent en vain de se défendre contre les hommes exaltés par la passion du butin. Les Romains donnèrent l’assaut et franchirent les remparts après une résistance opiniâtre. Les Tusculans se défendirent en désespérés dans les rues de la ville, qui furent jonchées de leurs cadavres et de ceux de leurs ennemis. Enfin, accablés par le nombre, et n’ayant aucun moyen de s’enfuir, ils périrent presque tous les armes à la main. Les vainqueurs mutilèrent ceux qui restèrent prisonniers(6). L’enceinte et les édifices de Tusculum furent détruits jusques dans leurs fondemens. Les Romains rentrèrent ensuite dans leurs murs chargés de dépouilles sanglantes, et poussant les clameurs d’une joie féroce.

Foulques déplorait amèrement l’infortune et les angoisses du St.-Père. « Ce pouvoir, » disait-il, « qui s’exerce sur tant de royaumes n’est-il donc qu’un colosse aux pieds d’argile ? Comment le domina-